Engagé dès le premier jour.

Chris est né à Halifax, en Nouvelle-Écosse, mais a été élevé et scolarisé en Ontario. Exposé à la mer à un très jeune âge, c’est ce qui l’a poussé à rejoindre la Marine canadienne. Durant sa carrière de 25 ans, Chris a eu le plaisir de servir sur les navires canadiens de Sa Majesté SASKATCHEWAN, COWICHAN, MIRIMACHI, KOOTENAY, REGINA, OTTAWA, PROTECTEUR, WINNIPEG et VANCOUVER.

Durant son service à bord des navires, il a notamment été officier de navigation, officier de l’armement et officier de combat. Il a également été commandant en second durant deux missions, avant d’être nommé commandant du NCSM REGINA. Dans le cadre de ses nombreuses fonctions à bord de navires, il a été déployé à plusieurs reprises partout dans le monde, notamment trois fois dans le golfe Persique et l’Océan Indien dans le cadre de l’engagement canadien visant à lutter contre le terrorisme mondial.

Outresa carrière de plus de 15 années en service marin, il a occupé des postes d’officier supérieur de la Marine au large à Victoria et Ottawa. Il a terminé sa carrière à Ottawa où il a occupé deux postes de directeur. Un premier au Quartier général du Service naval et un second avec le Vice-Chef d’état-major de la défense.

Chris a quitté le service en 2015 et travaille maintenant chez KPMG comme gestionnaire principal dans leur cabinet de conseil en stratégie et opérations où il continue à travailler en étroite collaboration avec le ministère de la Défense nationale ainsi qu’avec d’autres ministères fédéraux et le secteur privé.

Éric Payne, a passé la majorité de sa carrière de 23 ans dans la Marine royale canadienne, mais a également passé du temps avec des unités terrestres et aériennes. Il est un vétéran de la guerre en Afghanistan et a fait des missions avec l’OTAN. Il a aussi été posté à la Station des Forces canadiennes Alert dans le nord du Canada.

En 2005, Éric a subi un traumatisme, puis a été libéré pour raisons médicales en 2007. Il a été un des premiers participants du Programme Sans limites et attribue au programme le succès continu qu’il connaît aujourd’hui. Éric a appris qu’il pouvait faire du sport, malgré son amputation. Ce fut un moment décisif pour lui. On lui avait mis tellement de bâtons dans les roues jusqu’à ce moment-là. Découvrir ce qu’il pouvait faire est devenu une passion pour Éric! Un changement s’est alors opéré en lui.

Il a commencé à participer à des programmes récréatifs de hockey sur luge avec des personnes handicapées. Il est devenu responsable d’équipe pour un programme qui connaît énormément de succès à l’Île-du-Prince-Édouard. Il est également devenu la personne-ressource de la région pour le développement du sport. Il fait partie du comité d’organisation de Charlottetown pour les tournois internationaux d’équipes nationales de hockey sur luge.

Il a été élu membre d’un conseil provincial consacré à la promotion de la pleine participation et de l’inclusion des personnes handicapées dans la société de l’Île. Éric a été nommé au Conseil provincial responsable de conseiller le gouvernement quant aux lois, politiques, programmes et services actuels et nouveaux s’adressant aux personnes handicapées à l’Île-du-Prince-Édouard. Eric a étéprésident du Council of Health Improvement through Research and Practice International (CHIRPINTL.org).Il est pair aidant pour la Coalition des amputés du Canada. Éric a lui-même lutté contre la toxicomanie et profite maintenant de la vie au maximum en tant que personne sobre.

Éric donne des conférences dans les bases militaires et divers groupes communautaires pour parler de son expérience. Il est aussi un monologuiste et a partagé la scène avec certains des plus grands artistes canadiens.

Il a accepté sa nomination comme vice-président de VETS Canada, poste qu’il occupe depuis 2013. Il travaille à l’Île-du-Prince-Édouard pour soutenir ses.

Shawn Hambley a rejoint les Forces armées canadiennes en 2013 en tant qu’officier de la logistique en mer. Il a occupé des postes d’état-major au sein du quartier général de la Flotte canadienne de l’Atlantique et a été SMA (matériels). Il a été déployé sur le NCSM CHARLOTTETOWN pendant l’opération REASSURANCE et l’Opération SEA GUARDIAN de l’OTAN en 2017-2018.

Shawn détient un baccalauréat en commerce spécialisé en comptabilité de l’Université Carleton.

Shawn s’implique auprès de VETS Canada depuis 2015 et a été le chef des opérations sur le terrain en Nouvelle-Écosse de juin 2016 à juillet 2018. Il est encore dans l’armée et est posté à Ottawa, en Ontario.

LA SITUATION
Marié, père de quatre enfants, ce vétéran a servi dans les Forces armées canadiennes durant plus de 35 ans avant d’être libéré pour des raisons médicales. Lorsqu’il a pris sa retraite, ce vétéran a connu un long retard dans le versement de sa pension militaire. Comme il s’agissait du seul revenu de sa famille, cela a eu un grand impact sur sa capacité à respecter ses obligations financières. Il a rapidement reçu un avis de saisie. Il a tenté de résoudre la situation en obtenant un nouveau prêt hypothécaire auprès d’un prêteur hypothécaire à taux d’intérêt élevé pour les emprunteurs ayant un « mauvais crédit ». Malheureusement, ce prêt est tombé à l’eau à la dernière minute.

CE QUE NOUS AVONS FAIT
Lorsque VETS Canada a été informé de la situation de ce vétéran, il lui restait huit jours avant que le shérif ne se présente à sa porte pour faire respecter la saisie. VETS Canada aorganisé une conférence téléphonique avec Anciens combattants Canada et le Groupe de transition des Forces armées canadiennes, une unité des FAC qui offre un soutien administratif et des programmes aux membres malades ou blessés de la Force régulière et de la Réserve des FAC. Cet appel visait à déterminer la meilleure voie à suivre pour trouver un nouveau logement à cette famille et planifier le déménagement et l’entreposage. Il a été convenu que VETS Canada s’en occuperait et paierait le déménagement ainsi que le premier mois de loyer et le dépôt de sécurité. Le but était de rendre cette transition aussi indolore que possible pour ce vétéran et sa famille, en veillant à ce que la scolarité des enfants ne soit pas perturbée. Après la conférence téléphonique, notre directrice des opérations, Julie Bibby, s’est dite préoccupée par le fait que nous n’avions pas fait tout notre possible pour empêcher la saisie. Sans s’attendre à un dénouement positif, mais voulant explorer toutes les possibilités, elle a communiqué avec l’avocat qui représentait la banque dans la saisie et a plaidé le cas. L’avocat a répondu qu’il ne laisserait certainement pas à la rue un vétéran qui avait dédié sa vie d’adulte à la défense de sonpays. Il a fait ce qu’il devait faire et a conclu quelques ententes avec le vétéran pour lui accorder une prolongation.

LE RÉSULTAT
Avec un peu plus de temps, le vétéran a reçu sa pension et a pu redresser sa situation financière. La banque lui a offert de renouveler son hypothèque à un taux plus raisonnable. Ce vétéran et sa famille ont.

Avant de commencer, j’aimerais vous remercier tous de m’avoir aidé durant ce moment déroutant et difficile.

Si ce n’était pas de votre aide, je ne sais pas si j’aurais pu m’en sortir. Du réveil au coucher (sans dormir), j’étais dans un état de panique. Grâce à votre aide, j’ai pu me prendre en main et me concentrer sur l’avenir.

Maintenant que je peux me permettre de me payer de l’essence et d’autres dépenses, je peux commencer une thérapie et continuer de travailler avec Sarah* pour passer à travers les prochaines étapes.

Encore une fois, merci.
John*

*Les noms ont été changés pour des raisons de protection de la vie privée

LA SITUATION
Ce vétéran a servi environ dix ans et a fait une mission en Afghanistan. Depuis celle-ci, il souffre malheureusement de TSPT et de dépression et a été libéré des forces pour raisons médicales. On lui a dit qu’il recevrait sa pension du MDN et sa prestation complémentaire du RARM après 4 à 6 semaines. Cette situation allait être difficile, puisque sa famille n’avait qu’un seul revenu. Mais ils ont communiqué avec leur banque qui a accepté de repousser un paiement hypothécaire et ils pensaient alors qu’ils allaient s’en sortir. Lorsque quatre, puis six semaines sont passées, le vétéran a appelé pour s’informer à propos de sa pension. On lui a dit qu’il devrait probablement attendre encore quatre mois. On lui a également dit qu’il ne pouvait recevoir d’argent du RARM avant de commencer à recevoir sa pension. Que faire? Heureusement, quelqu’un a partagé la situation de cette famille à VETS Canada!

CE QUE NOUS AVONS FAIT
VETS Canada a aidé le vétéran et sa famille avec leurs paiements hypothécaires et leur a fourni des cartes d’épicerie pour alléger la charge financière afin qu’ils puissent se concentrer sur la défense de leurs intérêts pour résoudre rapidement leur problème.

LE RÉSULTAT
Le vétéran a finalement reçu sa pension et la famille se remet lentement sur les rails. Il a mentionné que VETS Canada avait étéle seul organisme à les avoir aidés, et il en est extrêmement reconnaissant. L’art est une thérapie pour luiet l’aide à vivre avec son TSPT et sa dépression. En témoignage de sa gratitude, il a peint l’œuvre ci-dessus dans laquelle il a intégré notre logo.

LA SITUATION
Ce vétéran vivait une période difficile et avait utilisé le peu d’argent qui lui restait pour se déplacer dans une nouvelle région où il avait trouvé un emploi chez Bombardier. Juste avant qu’il ne puisse se remettre complètement sur pied, il a été victime des mises à pied de la société. Il a donc dû se résoudre à vivre dans sa voiture.

CE QUE NOUS AVONS FAIT
Ce vétéran s’est tourné vers le programme « Helmets to Hardhats » qui n’a pas pu l’aider, mais qui l’a heureusementorienté vers VETS Canada. Le vétéran estimmédiatementpassé de sa voiture à un logement temporaire. Nous avons communiqué avec une entreprise avec qui nous avions collaboré pour savoir si elle souhaitait embaucher des vétérans avec de l’expérience en avionique et lui avons demandé d’accorder une entrevue au vétéran. Il a obtenu l’emploi et nous l’avons aidé à trouver un nouvel appartement près de son travail et à payer son premier mois de loyer et son dépôt de sécurité.

LE RÉSULTAT
Vingt-cinq jours seulement après avoir communiqué avec nous, ce vétéranatrouvé un emploi qu’il aime et un logement.

Je veux vous remercier de m’avoir fait découvrir ce programme et de m’avoir aidé avec le processus de demande. Quand nous nous sommes rencontrés, je ne savais pas trop où j’allais. J’avais participé au programme de réadaptation professionnelle d’ACC et j’avais de la difficulté à vivre avec mon TSPT et la stigmatisation qui y est associée. C’était comme si j’avais peur de communiquer. J’évitais les gens en général. Vous avez changé tout ça. Sans me juger, vous m’avez mis très à l’aise pour discuter des programmes offerts par le biais d’ACC. J’avais l’impression d’être sur le mauvais chemin, sans aucune direction, et vous avez changé tout cela pour moi.

Je rassemble tranquillement tous les documents requis et l’avenir s’annonce meilleur. Je rencontre mon médecin plus souvent et surtout, je prends soin de moi! Je ne sais vraiment pas où je serais si je ne vous avais pas rencontré. Vos connaissances des programmes offerts aux vétérans comme moi ont vraiment tout changé pour ma famille et moi. Votre passion remarquable pour votre travail m’a donné la certitude que tout ira bien. Je n’aurai jamais su que toutes ses ressources étaient là pour moi.

Encore une fois, merci énormément!

Je m’appelle Paul et j’ai 44 ans. Je suis reconnaissant envers les vétérans qui servent dans les Forces armées canadiennes, ils m’inspirent. Par contre, je n’ai pas toujours été reconnaissant et je ne serai pas l’homme que je suis aujourd’hui sans l’aide des programmes comme VETS Canada.

Quand je suis revenu de la Bosnie, j’ai commencé à boire beaucoup, au point que l’alcool a consumé ma vie et celle de ma femme et de ma fille. J’ai commencé à adopter des comportements à risque et à faire de très mauvais choix. Je ne le savais pas à ce moment-là, mais j’étais incapable de résoudre les problèmes de mon passé et de ma vie dans les forces et au combat. Je n’arrivais pas à assumer mes responsabilités en tant que mari, père ou ami. Mes cauchemars étaient devenus insupportables. J’ai commencé à m’isoler de ma famille et de mes amis si bien que la mort semblait être la seule solution raisonnable.

Un jour, j’ai découvert VETS Canada et j’ai immédiatement communiqué avec eux. Ils m’ont répondu le jourmême et c’est ainsi que j’ai commencé mon parcours vers la guérison. VETS Canada m’a donné de l’espoir et m’a fait comprendre que je n’étais pas seul. J’ai rencontré d’autres vétérans par le biais du programme « Guitares pour VETS ». Nous nous rencontrons une fois par semaine pour apprendre à jouer de la guitare. Lorsque je me suis séparé de ma femme et que j’ai quitté la maison familiale, VETS Canada m’atrouvé une chambre d’hôtel le temps que je déniche un nouvel appartement. Ils communiquaient avec moi régulièrement pour savoir comment j’allais et vérifier mon progrès, j’en étais très reconnaissant.

Aujourd’hui, je suis sobre et je travaille très fort à ma guérison. Certains jours sont encore difficiles, mais je sais qu’avec l’aide et le soutien des programmes comme VETS Canada, je peux surmonter mes problèmes un jour à la fois.

LA SITUATION
Ce vétéran a passé 37 ans dans la GRC. Il est passé par un divorce et a vécu avec certaines personnes qu’il croyait être ses amis, mais il s’est avéré qu’ils le volaient, y compris ses chèques de pension. Malheureusement, après que le tout fut découvert, ce vétéran se retrouva sans abri, dans un refuge où il est resté pendant deux ans. Il a également eu des problèmes d’alcool, mais a réussi à participer à un programme de réhabilitation et est demeuré sobre, tout en vivant dans un refuge. Ce vétéran a eu la chance d’avoir une pension de son emploi antérieur ce qui lui a permis de se sortir de la rue. Il a juste eu besoin de bonnes personnes pour le guider et l’aider dans le processus.

COMMENT NOUS AVONS AIDÉ
L’équipe d’Ottawa de VETS Canada, dirigée par le Lt-Gen. (Retraité) Walter Semianiw, faisait leur première marche dans les rues et les refuges de la capitale quand ils ont rencontré ce vétéran. Les bénévoles de l’équipe d’Ottawa lui ont expliqué qui nous sommes et ce que nous faisons et lui ont demandé s’il aimerait recevoir de l’aide. Il a accepté l’offre et VETS Canada s’est dépêché de lui trouver temporairement une chambre d’hôtel avec kitchenette et lui a donné des cartes d’épicerie. Au cours des neuf prochains jours, les bénévoles de l’équipe d’Ottawa ont rencontré le vétéran quotidiennement et l’ont emmené pour une coupe de cheveux et se faire tailler la barbe, magasiner pour de nouveaux vêtements et visiter des appartements. Plus important encore, ses pairs lui ont fourni beaucoup de soutien et l’assurance qu’il allait pouvoir se reprendre en main.

LE RÉSULTAT
Avec l’aide des bénévoles de l’équipe d’Ottawa de VETS Canada, ce vétéran a été capable de se reloger dans un appartement meublé neuf jours après la première rencontre, et ce, deux jours avant Noël. Il continue à vivre dans son confortable petit appartement où nos bénévoles lui rendent visite régulièrement. Les bénévoles dévoués de l’équipe d’Ottawa continuent également à aider ce vétéran en l’emmenant à ses rendez-vous médicaux. Ils ont été en mesure de rentrer en contact avec sa famille qui est très reconnaissante de l’aide de VETS Canada et très soulagée que ce membre de leur famille soit en sécurité. Il ne vit plus sur la rue et a maintenant l’espoir d’un avenir meilleur.

LA SITUATION
Notre client a servi pendant quarante ans dans la Marine royale canadienne et a pris sa retraite à Ottawa comme premier maître de 2e classe (PM2). Toutefois, l’air marin lui manquait énormément et c’est la tête pleine de beaux souvenirs qu’il est retourné à Halifax en N.-É, l’année dernière.

Une foule de choses se sont produites au cours de la dernière année. Notre client s’est retrouvé à dormir ici et là ainsi que dans des refuges comme bon nombre de vétérans canadiens. Au cours de cette période difficile, il s’est rendu à la base des Forces canadiennes à Halifax où il a pris une chambre à la tour Juno pendant une semaine. Il était heureux de se retrouver dans un environnement familier et de fréquenter la salle à manger des officiers pour rencontrer des gens qui le comprenaient.

Mais il n’était pas bien, et appelait au secours à sa manière en se rendant à des événements où il n’était pas invité. C’était sa façon d’attirer l’attention pour obtenir de l’aide. Puis, il a commencé à errer autour de la résidence du commandant de la base (Stadacona) et c’est ce qui a déclenché la suite des événements.

L’ayant remarqué, l’épouse du commandant de la base s’est inquiétée et a appelé la police militaire. Les agents ont approché l’ancien premier maître avec respect pour s’assurer qu’il allait bien et n’était pas en danger et ne l’ont laissé que lorsqu’ils en ont eu la certitude.

COMMENT NOUS AVONS AIDÉ
À la suite de cet événement, le président de VETS Canada, Jim Lowther, reçoit un appel d’un vieil ami toujours en service à la BFC d’Halifax l’avisant qu’une situation à la tour Juno pourrait relever des compétences de VETS Canada. Jim est donc allé rencontrer ce vieux loup de mer afin d’effectuer une évaluation et élaborer un plan de soins.

Jim a fait appel à l’équipe de VETS Canada de la Nouvelle-Écosse qui s’est immédiatement mise à l’oeuvre pour installer notre client dans un lieu d’hébergement temporaire sûr, avant de le transférer dans un appartement studio meublé. VETS Canada lui a fourni le premier mois de loyer et le dépôt de garantie, l’a mis en contact avec d’autres ressources communautaires et lui a remis un téléphone cellulaire chargé de minutes afin de pouvoir rester en contact avec lui.

LA SITUATION
Notre client a servi dans les Forces armées canadiennes pendant six ans, incluant une affectation comme combattant de première ligne en Afghanistan. Une fois revenu au Canada, il a commencé à souffrir d’un état de stress post-traumatique (ESPT) qui l’a mené à l’automédication et éventuellement à des problèmes de dépendance. Notre client a tenté de trouver de l’aide et a suivi un traitement pour la toxicomanie en milieu hospitalier. Malheureusement, il n’avait pas d’endroit où aller après son congé de l’hôpital. Lorsque nous l’avons trouvé, il survivait à peine dans un village de tentes situé dans les rues malfamées du quartier DTES de Vancouver. Il n’avait pour toute possession que les vêtements qu’il portait, une mince couverture et une tente miteuse.

COMMENT NOUS AVONS AIDÉ
Tout d’abord, VETS Canada a immédiatement retiré ce vétéran de sa situation précaire pour le loger temporairement dans un motel avec services. Ensuite, un bénévole de VETS Canada l’a aidé à s’installer dans un logement temporaire et à obtenir une carte d’identité provinciale. Nous l’avons ensuite mis en contact avec Anciens Combattants Canada afin qu’il fasse une demande de fonds d’urgence, et avec le ministère du Développement social de la C.-B. afin qu’il obtienne une allocation de complément de ressources. Une fois que tout a été en place, le bénévole de VETS Canada l’a aidé à trouver un appartement convenable et à remplir sa demande, puis VETS Canada a payé son premier mois de loyer ainsi que le dépôt de garantie. De plus, grâce à notre entente avec SBMFC (Services de bien-être et moral des Forces canadiennes), nous lui avons fourni des meubles, de la literie, de la vaisselle et tout le nécessaire pour son nouveau domicile.

LE RÉSULTAT
Tandis que notre client est toujours aux prises avec son état de stress post-traumatique, il vit dans un milieu sans danger et propre, est suivi par des organismes qui lui offrent du soutien continu et se sent optimiste pour ce qui est de l’avenir.

LA SITUATION
Notre client a servi pendant cinq ans dans les Forces canadiennes, incluant des affectations en Bosnie et au Cambodge. Après une transition assez réussie à la vie civile, il traverse une crise psychotique qui lui coûte son emploi. Sans emploi stable, il se retrouve incapable de conserver son logement et est forcé de déménager avec sa femme et ses trois enfants dans un tout petit studio d’où ils sont rapidement évincés lorsque le propriétaire se rend compte qu’il héberge une famille de cinq personnes. La situation continue de se détériorer à un point tel que la famille se réfugie dans une unité de stockage commerciale jusqu’à ce qu’elle soit évincée par la police. Notre client et sa femme sont alors forcés de confier leurs enfants à des amis et de vivre dans la rue. Éventuellement, notre client reçoit un diagnostic de schizophrénie.

COMMENT NOUS AVONS AIDÉ
Par la suite, l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) nous a contactés au sujet de ce vétéran afin que nous lui offrions assistance et hébergement. Nous l’avons donc aidé à remplir les demandes de prestation d’invalidité et d’aide des services sociaux provinciaux. Dans l’intervalle, l’épouse de notre client s’est trouvé un emploi et la famille fut en mesure de se trouver un appartement convenable. VETS Canada a payé le premier mois de loyer et le dépôt de garantie et a acheté de nouveaux matelas pour toute la famille.

LE RÉSULTAT
Notre client est encore aux prises avec des problèmes de santé mentale, mais le fait de vivre ensemble sous un même toit dans un environnement stable et une certaine sécurité financière procure à la famille l’espoir d’un avenir meilleur.

Ce vétéran s’est vu remettre une carte de VETS Canada par les gens de Souls Harbour Rescue Mission. En raison de notre relation avec KillamProperties, nous avons été en mesure de lui trouver un appartement en six jours à peine!